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Les fantômes de Reykjavik d'Arnaldur Indridason, aux Éditions Métailié Noir

Les NOEMES - Club littéraire

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01/12/2020

Chaque mardi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...


Les fantômes de Reykjavik d'Arnaldur Indridason, aux Éditions Métailié Noir


Premier Roman Ouvrage AlumnusNouvelleAutre


Dans le plus pur style du roman noir nordique, Arnaldur Indridason emmène son lecteur au milieu des atmosphères froides et sombres des faubourg de Reykjavik. Il montre de nouveau la face cachée de la douceur de vivre islandaise et l’incidence de la rudesse du climat local sur la force de caractère de ses habitants.

Dès la première page, le lecteur est happé par l’intrigue, il est placé en plein centre de l’action et est tant intégré à l’histoire qu’il a l’impression d’en être un des acteurs principaux. Difficile d’en sortir…

Beaucoup de suspense, des rebondissements inattendus, une jolie intrigue. Une nouvelle réussite d’Arnaldur Indridason.


Extrait choisi :

« Eyglo n’était jamais venue chez lui. Elle s’attardé quelques instants dans l’entrée, hésitante, avant de le suivre dans le salon. Sachant qu’il était veuf, elle trouva qu’il s’occupait bien de son intérieur même si elle n’était pas velue là pour l’espionner. La maison était plongée dans la pénombre. Le lustre qui surplombait la table de salle à manger, seule source de lumière, dispensait une clarté douce et chaleureuse. En voyant la table couverte de papiers, elle se souvint que Konrad lui avait parlé des documents de son père. Une photo de mariage en noir et blanc occupait une place spéciale, un jeune couple sur les marches d’une église. Celle de Hateigskirkja, pensa-t-elle. La photo était posée sur une vieille table pour fumeurs dont elle supposait que c’était un meuble de famille, à moins que Konrad l’ait achetée chez un antiquaire. A côté trônait un fauteuil en cuir. Elle se souvenait qu’ils avaient été très à la mode dans les années 70. Une odeur de tabac flottait dans la pièce, mêlée à une autre, qu’elle préférait : Konrad venait sans doute d’éteindre les bougies. Une vieille chanson de variétés passait sur la platine, elle la reconnut immédiatement. » 


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