La maison préservée de Willem Frederik Hermans, aux éditions Gallimard

Que dire sur ce livre (court, de 79 pages), si ce n’est que je n’ai jamais réussi à entrer dans le style de l’auteur ? Il a probablement voulu décrire l’ambiance délétère de la fin de la guerre 1939-45, mais je n’ai pas compris la logique du texte tant tout était désordonné. C’est dommage car il s’agit ici d’un des plus grands auteurs néerlandais du XXe Siècle.

Je suis certains qu’il plaira fortement à d’autres, qui ont un esprit plus imaginatif que le mien, cependant il n’a pas convenu à mon esprit cartésien.

Extrait choisi :

Deux soldats entrèrent alors, d’énormes verres à vin dans les mains. Ils portaient plusieurs robes passées les unes sur les autres. La figure peinturlurée. Ils avaient enfilé tant bien que mal sur leurs jambes nues des bas en soie pleins de trous, tout tirebouchonnés. Je regardai les verres anciens. Ils étaient remplis de poissons tropicaux qui suffoquaient. De partout, des soldats s’approchaient d’eux. Les deux qui me tenaient sur le canapé me lâchèrent.

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