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Ludovic Bréant ( diplômé NEOMA BS 86) présente son premier livre : " j'ai perdu 40 millions d'euros et j'ai découvert une vie pleine de sens" !

Portraits d'alumni

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21/06/2018

Ludovic, parlez-nous de votre parcours depuis l’école. 

Après avoir été diplômé, j’ai trouvé mon premier poste en tant que salarié dans l’organisation de salons et d’expositions. Très rapidement après avoir pris ce poste, à l’âge de 24 ans, j’ai décidé de lancer ma propre entreprise : un parc de loisirs/restaurant que j’avais alors racheté avec l’aide et les conseils d’un de mes professeurs de NEOMA BS, Claude Mathieu. Nous avions fait à l’époque un montage financier pour reprendre ladite entreprise en difficulté, puis, une fois la reprise effectuée, je l’ai redynamisé.

8 mois plus tard j’ai racheté une deuxième entreprise, un parc de loisirs, cette deuxième expérience n’a pas fonctionné ce que j’ai vécu comme mon premier échec dans le monde de l’entreprenariat. 

Par la suite, une rencontre m’a mis sur la voie de la gestion de patrimoine : c’est à ce moment que j’ai décidé de créer mon entreprise dans les biens immobiliers de placement, le concept étant de faire de l’immobilier un produit financier. En 1999, cette entreprise a été introduite en bourse et a connu une croissance fulgurante. Je l’ai par la suite revendue à une banque.

À ce moment, alors que j’étais l’un des plus jeunes entrepreneurs de France à faire fortune, mon entourage me conseillait déjà de privilégier ma famille et de profiter de ma vie, conseils que je n’ai pas écouté à l’époque. A la place, j’ai décidé d’investir dans du capital risque, en investissant dans une dizaine d’entreprises différentes ce qui n’a pas donné les résultats escomptés. 

Entre 2003 et 2008, j’ai créé un nouveau groupe composé d’entités dans le secteur de l’immobilier (la promotion, la construction…), dans l’hôtellerie (environ 40 établissements) et dans la construction bois (d’écoles, de logements sociaux…). En 2008, alors que ce groupe faisait environ 80 millions de CA et se portait très bien a eu lieu la crise des subprimes. Nous avions à ce moment acheté des usines pour fabriquer des murs en bois : les commandes ont été divisées par deux et nous avons commencé à perdre beaucoup d’argent. J’ai tout tenté pour sauver mon groupe, parfois en dépit du bon sens et en dilapidant mon propre argent. En 2011 une procédure de sauvegarde a été lancée : une partie du groupe a été vendue tandis que l’autre a subi un dépôt de bilan.

Suite à cette période j’ai eu une prise de conscience importante, les mots prononcés par mes proches à l’époque me revenaient en tête, j’ai commencé à me recentrer sur moi, à lire beaucoup et à mettre en place un changement de vie radical.

J’ai commencé à m’intéresser à un autre type d’entreprenariat qui susciterait moins la force et le contrôle mais plus de plaisir et de légèreté. J’avais envie et besoin de m’investir dans des projets qui me plaisaient et qui avaient du sens à mes yeux.

 Je gère aujourd’hui près de 20 sociétés, des hôtels, des centres d’affaires… En parallèle, j’aide les personnes à entreprendre de façon différente : je parle d’un entreprenariat zen, plus intuitif.  

Pour diffuser mon message, j’utilise différents supports, j’ai tout d’abord un site internet, je gère en parallèle trois blogs  entrepreneurs « zen », Lançons-nous et liberté financière zen . J’organise des conférences. Je suis également suivi par plus de 60 000 personnes sur les réseaux sociaux.

Vous sortez aujourd’hui votre premier livre, « J’ai perdu 40 millions d’euros et j’ai découvert une vie pleine de sens ».

Le but de mon livre et de mon propos est de faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs. Je leur propose des clés pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs ou de sortir d’une épreuve difficile et d’entreprendre dans la joie et avec plus de facilité.

Que diriez-vous à un diplômé qui hésiterait à se lancer dans l’entreprenariat ?

Il est important de chercher en vous ce que vous avez vraiment envie de faire, de ne pas forcément écouter ce que votre entourage vous dit ou en tout cas d’en limiter l’influence. Tant que vous y croyez tout est possible même si les autres vous disent que ce n’est pas le cas.

Si vous avez la fibre entrepreneuriale, il faut vous écouter pour trouver votre passion et pouvoir en vivre par la suite. Devenir entrepreneur a beaucoup d’avantages : on a le pouvoir de créer et d’influencer sa vie de façon directe, sans contraintes extérieures ou d’une entreprise.

Lorsque l’on trouve son projet de vie, tout devient fluide et la vie se déroule alors de manière extraordinaire. Vous pouvez vivre le meilleur, il faut juste le découvrir, aller le chercher et vous l’approprier.



Retrouvez Ludovic Bréant sur les réseaux sociaux : Facebook |  Youtube | Site web | Blogs : Entrepreuneurs "zen", Lançons-nous, liberté financière zen

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