Retour aux actualités
Article suivant
Article précédent

Marianne Constans (MGE 2011), HR Academy Lead chez Imperial Tobacco

Portraits d'alumni

-

19/06/2012

Témoignage CareeR CenteR® / TCDU – Pays : UK

Marianne Constans – MGE 2011 HR Academy Lead @ Imperial Tobacco

1. Marianne, dans quelle ville travaillez-vous et depuis combien de temps ?

Je travaille chez Imperial Tobacco à Bristol (1h45 de Londres) depuis 3 ans.

2. Quel est votre poste et quelles sont vos principales missions ?

Je suis HR Academy Lead. Je suis responsable de la formation et montée en compétences pour toute la fonction RH (500 personnes dans 80 pays). Je suis aussi responsable d'accompagner les employés vers de nouvelles méthodes d'apprentissage et de formation continue.

3. Comment avez-vous décroché votre poste actuel ?

Via un email reçu de l'école et une process de recrutement solide puisque je postulais au Graduate Programme de Imperial Tobacco.

4. Quels conseils donneriez-vous à un(e) diplômé(e) qui souhaite trouver un emploi et s’installer au Royaume-Uni ? (conseils pratiques, comment postuler, démarches…)

- Bien adapter votre CV à l'anglaise (et ne pas seulement se contenter de traduire le CV français). Les attentes des recruteurs sont bien différentes par rapport à la France et un CV bien adapté est déjà un très bon départ !

- S’entraîner pour les entretiens; encore une fois il ne s'agit pas seulement de bien parler anglais, il faut répondre "à l'anglaise", en mettant en valeur les expériences et apprentissages plutôt que les diplômes, etc.

- Mettre en avant vos expériences internationales et si vous parlez plusieurs langues; ça impressionne toujours les anglais !

- Sourire et ne pas hésiter à utiliser l'humour, les anglais en sont friands (utilisé à bon escient évidemment). Mais en tout cas, souriez !

5. Globalement, que tirez-vous de votre expérience en tant que diplômé vivant et travaillant au Royaume-Uni ?

- Un véritable apprentissage de soi car la différence de culture est telle (et on ne s'y attend pas forcément !) que l'on remet tous nos cadres et codes culturels en question. Cela permet de comprendre d'où on vient, ou on est et de mieux définir ou on veut aller. Par exemple, les anglais sont très pragmatiques et "dans l'action" alors qu'en tant que français on a tendance à être dans l'analyse et la réflexion. Réussir à trouver un équilibre entre les deux, c'est avancer de manier productive et efficace donc on apporte un vrai plus à notre équipe et on apprend à ne pas trop réfléchir non plus car il faut avancer quand même, qui a se tromper !

- Une réalisation que la France fait partie des pays qui a les meilleures conditions de travail et de vie au monde et qu'on ne s'en rend pas compte quand on en a bénéficié toute notre vie. Sortir de notre confort (et encore l'Angleterre n'est pas si terrible !) c'est aussi se rendre compte de la chance que l'on a en tant que français.

- Une toute autre appréhension des RH. Ici, l'administratif est nécessaire mais ne prend pas toute la place. Les décisions RH sont prises en fonction des besoins réels de l'entreprise et des employés. Il n'y a presque pas de syndicats (qui n'ont d'ailleurs que peu de pouvoir) et pourtant les bénéfices pour les employés sont incroyables. Dans mon département, nous sommes une vingtaine à nous occuper de sujets RH tels que formation, Graduate programme, talent management, etc. L'investissement financier et humain dans de tel sujet est énorme par rapport à ce que j'ai pu voir en France.

- Une vraie qualité de vie. L'équilibre vie pro-vie privé est respecté et le soutien aux employés en cas de problèmes est très fort. Je travaille de 9h à 17h, je vais au travail à vélo, je peux faire du télé-travaille régulièrement ou demander à avoir des horaires flexibles, etc.

- Une flexibilité de l'emploi incroyable. Alors certes on peut être renvoyé du jour au lendemain et pourtant on ne parle pas des compensations de départ (très confortables), de la période de préavis (1 à 3 mois) et de la facilité à retrouver un emploi. Car oui, qui dit marché flexible, dit employeurs peu frileux à recruter puisqu'une erreur de recrutement n'est pas fatale ou irrémédiable. Le CDI n'est donc selon moi, pas enviable a un "permanent contract" qui offre les mêmes conditions a peu de choses près et assurent aux entreprises des employés performants et engagés et aux employés la certitude de rebondir facilement en cas de licenciement. Les anglais sont aussi très ouverts quant aux expériences mises en avant par un candidat. Le diplôme compte peu. Ce qui est apprécié c'est la capacité à apprendre, à justifier ses décisions, à se remettre en question, à assumer ses échecs et en tirer des apprentissages, à mettre en valeurs ses réussites, etc.

- Enfin, ici, la réussite est reconnue et récompensée et l'échec est soutenu et accepté comme faisant partie de la vie, comme un passage obligatoire pour apprendre. Il est donc plus facile de prendre des risques, plus facile d’être motivée à aller plus loin.

J'aime
1177 vues Visites
Partager sur
  • MGE 2011
  • Royaume-Uni
Retours aux actualités

Commentaires0

Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.

Articles suggérés

Portraits d'alumni

Clémence Prieux (BBA 2017) en stage chez House of Townend à Hull

photo de profil d'un membre

Marion Morato Larbalestier

13 septembre

Portraits d'alumni

Alice Habermacher (MGE 2013) en stage chez Vranken Pommery UK Ltd à Londres

photo de profil d'un membre

Marion Morato Larbalestier

31 octobre

Portraits d'alumni

Nathalie Rousset (MGE 2016) en stage chez Canon Europe, à Londres

photo de profil d'un membre

Marion Morato Larbalestier

14 octobre