Harlem Shuffle de Colson Whitehead, aux éditions Fleet
Chaque mardi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...
Harlem Shuffle de Colson Whitehead, aux éditions Fleet
Premier Roman | Ouvrage Alumnus | Nouvelle | Autre |
Je dois avouer ma grande déception face à ce livre. De la part d’un des rares auteurs ayant obtenu deux fois le prix Pulitzer pour des romans que je trouvais formidables (Underground Railroad et Nickel Boys), je m’attendais à un ouvrage du même acabit, avec un scénario engagé et entraînant, un style vif et délié, un véritable histoire à raconter pour soutenir un événement à caractère politique. J’ai eu ici le sentiment à me confronter à une diatribe toujours aussi politiquement engagée, mais qui relevait plus de la revendication à tout crin que de la défense d’une idée forte ; de plus le style d’écriture est constamment plus proche de l’argot des rues – probablement à escient – que de la langue maîtrisée, ce qui est fortement perturbant. In fine, je n’ai pas réussi à plonger dans l’histoire et à adhérer au scénario. J’en ressens une véritable frustration. Extrait choisi : « Chink was known for his facility with a straight razor. “Got that knife of his to keep people in line”, Freddie said. “His daddy’s that knife sharpener farm Barbados”. As if the Barbados part explained something Carney made the connection – Chink’s father and his sturdy cart were longtime neighborhood characters. The father and the son had made a name for themselves, taking care of elementary needs. T.M. KNIFESMITH, in faded gold paint on wood slats, GRINGING & SHARPENING BLADES SAWS SCISSORS SKATES. The old man steered up and down the Harmel streets, ringing his bell – never know which building might send customers onto the sidewalks with their dull steel. Heaving that cart, ringing the bell, and bellowing “Sharpening! Sharpening!” Carney had used his services for years, everybody did. T.M. honed and buffed you cutlery, humming an unrecognizable hymn, then wrapped it in pages from The Crisis and handed it back solemnly before resuming his route. “Sharpening!” » Contacts Pour nous contacter, un seul mail : |
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