Void moon de Michael Connelly, aux éditions Orion Books

Un nouveau roman de Michael Connelly, qui en fait un nouvel épisode de série. Mais cette fois-ci avec de nouveaux personnages centraux, ce qui permet à Hieronymus Bosch (voir mes autres commentaires de lecture) de se reposer un peu.

L’auteur maîtrise à merveille l’ensemble des ingrédients qui font de ses livres des romans  succès : des acteurs à la personnalité sombre, un crime nécessitant la résolution d’une situation complexe par le biais d’une enquête tortueuse, nombre de rebondissements… qui tiennent le lecteur en haleine et le retiennent de lâcher son livre à un quelconque moment. De plus, Michael Connelly n’a pas besoin de recourir aux artifices de scènes de sexe pour garder le rythme, contrairement à nombre de ses contemporains, ce que j’apprécie particulièrement.

On peut ne pas aimer ce style, mais moi j’en raffole et en reprends dès que l’opportunité se présente.

Extrait choisi :

To Cassie Black the parole office was more depressing than prison had been. When se was at High Desert, she was in stasis, like a character in those sci-fi movies where the journey back to earth is so long that the travelers are put into a hibernation-type sleep. That was how Cassie saw it. She was breathing but not living, waiting and surviving on hope that the end of her time would come sooner rather than later. That hope for the future and the warmth of her constant dream of freedom got her past all the depression. But the parole office was that future. It was the harsh reality of getting out. And it was squalid and crowded and inhuman. It smelled of desperation and lost hope, of no future.

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