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Cleerly, la nouvelle manière de placer son argent pour Benoit Fruchard (PGE 16)

Portraits d'alumni

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27/01/2022

Benoit Fruchard (PGE 16) a cofondé Cleerly avec Tugdual Le Reste. Une idée qui émerge pendant la crise sanitaire avec la création d’un site internet l’été dernier qui génère une consultation de 100 000 visiteurs par mois. C'est un Alumni motivé et entrepreneur qui se présente au réseau :


Pouvez-vous vous présenter brièvement et résumer votre parcours (études/pro) ?

Benoit Fruchard : Bonjour et merci de m’accorder cet entretien. J’ai 31 ans, je suis marié et père d’un enfant (bientôt 2 !). J’ai commencé mes études par une licence d’économie et un master avant de rentrer dans le programme Grande École de NEOMA. J’ai fait le programme en apprentissage en travaillant en marketing digital à la BNP.

Après à cette expérience, j’ai voulu approfondir mes compétences techniques et je suis rentré à l’école 42. J’ai travaillé pour différentes entreprises en tant que développeur web, notamment chez un courtier en ligne, Réassurez-moi.

 


Après 4 ans chez Réassurez-moi, qu’est ce qui vous a décidé à quitter votre poste pour vous lancer dans l’aventure Cleerly ?

B. F. : J’avais cette idée qui me trottait dans la tête et je me sentais prêt à me lancer. J’ai toujours eu la volonté de créer quelque chose, j’avais d’ailleurs fait la majeure Entrepreneuriat de NEOMA. L’année dernière, je me suis dit que j’étais prêt, qu’il y avait mieux à faire dans le secteur des finances personnelles en France, il me manquait juste un associé. J’ai lancé beaucoup de bouteilles pour le trouver et cela a fini par payer. 


Quels sont les éléments essentiels avant de se lancer ?

B. F. : Je dirais deux choses. D’abord aller confronter son idée au marché. J’ai appelé des dizaines de conseillers en gestion de patrimoine. L’idée était d’avoir des retours, de comprendre le métier et de voir s'il y avait une opportunité.

Sinon, un autre élément essentiel, c’est de savoir bien s’entourer. Ça commence avec mon associé bien sûr mais pas uniquement. C’est aussi tous ceux qui nous entourent, à qui on parle, qui nous font des retours.

Nous recherchons d’ailleurs un board de spécialistes du secteur pour nous accompagner et nous aider à accélérer notre croissance. Vous pouvez m’écrire à benoit@cleerly.fr

 

Qu’est-ce qui vous différencie des cabinets de gestion de patrimoine classiques ?

B.F. : Notre site internet, le conseil et les frais.

Notre site internet sur les finances personnelles a été lancé l’été dernier. L’idée était de vulgariser ce sujet souvent peu compris, de l’assurance vie aux crypto-monnaies. Le succès nous a un peu dépassé (on va atteindre 100 000 visiteurs durant le mois de janvier) ce qui prouve qu’il y avait un vrai manque.

Pour le conseil, l’idée est vraiment d’accompagner les clients. Ils nous expliquent leur situation financière, leurs envies, leurs besoins et on adapte un projet à leur situation personnelle. Notre mission n’est pas de placer un produit mais d’apporter des solutions adaptées. L’intégrité et l’indépendance sont les valeurs les plus importantes chez Cleerly.

Pour les frais, on est très transparents et on les limite au maximum. Par exemple, on n’a pas de frais de versement sur nos assurances vie et nos PER. Personne ne propose ça sur notre segment de marché.

 

Comment accompagnez-vous vos clients sur leur projet d’investissement ?

B. F. : L’accompagnement se fait en plusieurs étapes. Dans un premier entretien, nous proposons un bilan pour connaître la personne qui nous contacte. Puis nous allons prendre le temps de notre côté de trouver les solutions adaptées à leur situation personnelle. On va ensuite expliquer nos solutions et décrire pourquoi elles sont adaptées. Toute cette partie de conseil est gratuite.

 

Quelles sont les prochaines étapes chez Cleerly ?

B. F. : Nous sommes en pleine croissance et nous embauchons des conseillers en gestion de patrimoine. L’objectif est de faire grossir l’équipe pour répondre aux demandes en gardant notre qualité de conseil. Ce qui nous fait plaisir c’est que plus de la moitié de nos clients viennent via le bouche à oreille.

En plus de cela, nous travaillons en continu pour améliorer notre site internet, créer de nouveaux outils et nous préparons de nouvelles fonctionnalités inédites pour les internautes.

 

Vous êtes 2 co-fondateurs : quels sont les points forts que chacun apporte à cette entreprise ?

B. F. : Les points forts de Tugdual sont son ambition, sa détermination et sa capacité d'exécution. C’est lui qui transmet par exemple à notre équipe de conseillers nos valeurs.

Mes points forts sont sans doute ma capacité à résoudre les problèmes, mon optimisme et mon envie de bien faire.

Je pense que la grande force que l’on possède réside dans nos forces qui sont très différentes. Chacun est là pour apporter sa pierre à sa manière. Rien ne sert d’avoir un associé qui a les mêmes qualités et compétences que vous. L’idée est que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice.


Quels sont les difficultés et les défis que vous avez ou que vous êtes en train de surmonter ? (Cleerly a été créé en pleine crise sanitaire 2021, cela ne vous a-t-il pas freiné ?) Quels conseils donneriez-vous aux autres entrepreneurs pour faire face à ces mêmes enjeux ?

B.F. : Un défi, c’est le recrutement. Nous voulons des personnes qui nous ressemblent et qui partagent nos valeurs. Notre volonté est de mettre l’intérêt du client au centre de la démarche. La crise sanitaire à au contraire relancé l’intérêt de l’épargne et de la retraite. Les Français ont épargné et cherchent donc les meilleures solutions pour placer leur argent.


Quel message souhaiteriez-vous partager avec le réseau pour le mot de la fin ?

B.F. : Ce que je voudrais partager, c’est l’envie d’entreprendre et de tenter des choses. Il n’y a jamais de bon moment pour prendre des risques. Si vous avez envie de vous lancer, faites le, vous n’avez pas forcément besoin d’une idée révolutionnaire. Intéressez vous à un marché qui vous parle, il y a toujours quelque chose à faire, à travailler, à améliorer ! Réussir ce n’est pas forcément fonder la nouvelle licorne, créer une entreprise qui tourne, qui s’autofinance et qui propose un service dont on est fier, c’est la meilleure des réussites. 


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